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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:48

CIMG3510

Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

MERCI DE ME FAIRE PART DE VOS REMARQUES

 


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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:48

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:47

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:46

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:46

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:45

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

MERCI DE ME FAIRE PART DE VOS REMARQUES

 


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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:45

CIMG3510

Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:44

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques,ci-dessus une vue prise le 2 Février 2014 à Saint Malo sur la Chaussée du Sillon.Ce jour là une grande marée d'un coefficient de 119 avait attiré une foule de curieux munis d'appareils photos.Le spectacle valait le déplacement, un peu plus loin la digue était inaccesible, son abord très risqué car la violence et l'impact des vagues, imprévisibles,mettaient en danger les curieux s'approchant de trop près et risquant d'être emportés par une lame, ce qui se produit parfois car certains inconscients prennent trop de risques,un peu comme les skieurs, même aguerris, faisant du hors piste alors qu'il y a risque d'avalanche.

 

2015 sera une année exceptionnelle car trois grandes marées sont annoncées, la première est annoncée pour le 21 Février avec un coefficient de 117/115.Le 21 Mars le coefficinet sera de 118/119.Ces phénomènes liés à l'attraction lunaire se reproduisent  fidèlement au fil des siècles puisque la marée de Mars 2015 s'était déjà produite en Mars 1643. Le barrage de la Rance joue ausi un grand rôle dans le domaine des ampleurs de marée puisque le 21 Juin 2003,frappé par la foudre, sa fermeture avait entrainé une surcote de 50 cm.

 

Un grave évènement était intervenu lors de la tempête 5 au 6 Avril 1962, avec un coefficient de 117 et une cote àe 13,40 m à maréee haute.Une houle de 3m avait renversé des parapets de granit sur la Chaussée du Sillon, dévalant une rue menant au Château (où est située la mairie) enportant les voitures des concessions Simca et Citroën et submergeant ensuite la cour du Château.

 

Rendez vous donc pour les prochaines semaines, le spectacle vaut le déplacement.

 

Comme souvent un article, illustré de belle photos, dans "Géo" de Février,titré "La Venise des Vénitiens" reportage ciblé près des hbitants de cette merveilleuse cité, foisonnante et d'une beauté sans pareil. La ville se dépeuple chaque année, la raisosn en étant, pour les jeunes le manque de débouchés professionnels, hormis la restauration ou l'hôtellerie. Le tourisme de masse (27 millions de touristes en 2013...) ce fléau qui fait dire à certains Vénitiens qu"ils se sentent un peu comme des Indiens dans une réserve.Il ne reste aujourdh'ui que 59 000 habitants alors qu'ils étaient 150 000  en 1965.

 

Chacun a pu voir ces images de monstrueux paquebots, hauts de plusieurs étages, voguant sur le grand canal, bouchant les perspectives et accentuant la dégradation des monuments provoquée par les vagues qu'ils produisent lors de leur déplacement. Des mesures ont pourtant été prises pour mettre un frein à ce délire (qui rapporte gros aux finances de la ville) désormais le tonnage des navires est limité mais malheureusement le défilé incessant de ces monstres continue.

 

 Cette enquête menée auprès de ces habitants amoureux de leur ville d'exception dévoile leur détermination farouche de demeurer là où ils sont nés et vivent: artisans divers, maraichers, vendeurs sur les marchés flottants et aussi ces familles aristocratiques qui ne pouvant plus assumer les énormes frais d'entretien de leur Palais situés sur le Grand Canal se sont résolus, la mort dans l'âme à vendre à de riches étrangers les étages "nobles" et logent désormais au dernier étage.

 

Comme le chantait Léo Ferré, il y a bien longtemps: "les toutous,les toutous,les touristes ! ce sont ceux qui ne se déplacent qu'en troupeau en ne fréquentant que les lieux où ils croiseront leurs semblables, c'est flagrant à Paris où beaucoup de ces visiteurs ne connaissent que les Champs Elysées,les grands Magasins et la Tour Eiffel. Il en est de même à Venise, si on s'éloigne de la Place San Marco on découvre des petits canaux charmants, des placettes où jouent les enfants et ces nombreuses petites boutiques si riches de trésors souvent bon marché.

 

Samedi,sur Arte un documentaire Suédois très bien réalisé reconstituant l'épopée du Vasa (ou Wasa) magnifique trois ponts qui, en 1628 , lors de son lancement officiel ne parcourut qu'un seule mile avant de couler corps et bien. C'est un peu, à une autre  échelle évidemment ,l'histoire de "l'increvable" dans le film "Le Petit Baigneur",sorti en 1968, qui coule sur sa rampe de lancement après que la bouteille de champagne rituelle ai troué sa coque.

 

Gustave II Adolphe de Suède,roi guerrier est un des protagoniste de la sanglante guerre de trente ans qui oppose royaumes protestants et catholiques, et la mer Baltique est son champ de manoeuvre.

Malheureusement pour lui, en cette année 1628 les choses se présentent mal et trois gros navires ont déjà été perdus, la marine Polonaise lui donne du fil à retorde. Il décide donc de lancer la construction d'un très grand galion, fortement armé qui rétablira l'équilibre des forces. Henrik Hybertsson, constructeur Hollandais expérimenté est à la tête du programme,à l'époque on ne travaillait pas sur plan, les acquis et les connaissances étaient déterminants. Le galion Frnçais "le Guise" est choisi comme modèle.

 

C'est le roi lui même qui fixe le cahier des charges: le navire devra transporter 300 soldats ( en plus des marins) il devra être armé de 64 canons.Les travaux commencent, on recherche dans les forêts les chêne dont la forme correspond aux différentes pièces de la coque:courbure, taille, épaisseur. Les voiles de chanvre seront commandées en France, les cordages en Lettonie.

 

Le chantier est en grand déficit, des ouvriers ne sont plus payés depuis des mois, un grêve éclate,vue l'époque pas de concertation, ni de réunion dans un ministère, un des meneurs est pendu et tout le monde se remet au travail. Henrik n'est pas en bonne santé et est souvent alité, il décède de maladie en 1627,son frère prend la relêve.Le navire flotte et on procède à des tests de stabilté: 30 marins regroupés doivent courir de babord à tribord et retour à plusieurs reprises et il s'avère que le bateau,à chaque fois, penche dangereusement.

 

Les canons sont mis en place,amarrés,chacun pèse plus d'une tonne, un lest de pierres plates est chargé dans la soute mais il s'avère qu'elle est beaucoup trop étroite et qu'on ne peut augmenter la charge.

 

Vient enfin le grand jour, le 10 Août 1628 le voilier sort du port,tiré par de nombreux marins car il n'y a pratiquement pas un souffle de bise.A bord se trouve de nombreuses femmes accueillies à titre exceptionnel. Le vent se lève enfin et le capitaine fait hisser plusieurs voiles ce qui entraine une forte inclinaison à babord,le capitaine fait ramener les voiles et rentrer les canons pour fermer les sabords, mais à leur premier niveau il sont proches du niveau de la mer, qui s'engouffre dans la cale, une deuxième rafale plus forte couche le galion qui commence à couler sous les yeux des milliers de spectateurs et des ambassadeurs conviés au lancement.

 

Des petits voiliers se précipitent et sauvent de nombreux rescapés mais il y aura une cinquantaine de noyés (ees) tandis que le bateau descend vers les fonds (30 mètres à cet endroit) le grand mât de 50 mètres seul émerge. Quand le roi apprend la catastrophe, fou de colère il convoque une commission d'enquête et il va s'avéré que le manque de coordination entre les différents intervenants est l'une des causes du naufrage, ce qu'on appellera par la suite "le syndrome du Vasa".

 

Les exigences du roi sont aussi en partie responsables: coque trop étroite et trop haute, château arrière surdimensionné, déséquilibre provoqué par le poids des canon sur le troisième pont. Dans un premier temps la capitaine avait été jugé responsabe et emprisonné mais plusieurs témoignges vont l'innocenté et il sera libéré.Durant les années suivantes les canons seront récupérés et ce n'est qu'en1961,333 ans plus tard quel'épave sera renflouée et depuis ,le galion restauré est visible dans un musée qui lui est consacré.

 


 

PEITS PROPOS SANS IMPORTANCE


 

Homme du milieu: il vote centriste

 

Epéiste (blessure en compétition); escrime et chatiment

 

Larzac (femme du ): c'est la vénus de Millau.

 

Opéra (soliste très applaudi) : je vous remercie du fond du choeur.

 

Tennisman (amateur de viande) : il horreur du faux filet.

 

 

 

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