Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques admirez ci-dessus un des toiles de Jérôme Palfresne exposé dans la Chapelle Saint Sauveur située dans l'intra-muros de Saint Malo. L'exposition est intitulée "POETIQUES URBAINES" titre qui correspond parfaitement aux grands formats présentés.L'artiste nous entraine dans ce monde souterrain d'où émane une atmosphère anxiogène et blême, entrainé par la marée humaine qui arpente des couloirs interminables traversés de violents courants d'air,,d'odeurs et d'humidité suintante tout celà n'incite guère à l'euphorie délirante.
Piranèse et ses prisons imaginaires où se croisent des escaliers sans fin , ses labyrinthes menant vers l'inconnu a sans doute guidé l'imaginaire de Jérôme Palfresne qui nous présente une série de grands formats qui revisite avec succès les sous-sols de la capitale en leur apportant une touche féérique.
L'artiste pourtant parvient grâce à un art consommé dans le maniement des couleurs à métamorphoser ce monde inhospitalier en véritables palais somptueux où les rouges éclatants et les jaunes d'or transfigurent le banal en y apportant une touche de merveilleux. Comme il est réconfortant de pouvoir s'attarder devant ces créations qui font oublier les fumisteries délirantes de nombre d'artistes "con temporains" usant et abusant du snobisme d'une pseudo "élite"...
La chanson de Gainbourg "le poinçonneur des Lilas" extraite de son premier album sorti en 1958: "du Chant à la une" (qui sera un échec financier) dépeint parfaitement le monde glacé et inhumain qui palpite dans les profondeurs: sous les pavés il n'y a pas de plages...la musique de cet album était interprétée par l'ensemble d'Alain Coraguer excellent musicien et arrangeur.
Il y a quelques jours diiffusion sur W 8 du film d'Audiard "Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages" sorti en 1968. Evidemment le grand probème des chaînes de la TNT c'esy qu'il faut subir trois ou quatre coupures réservées aux espaces publicitaires. Malgré ces désagréments quelle satisfaction de savourer cette comédie, qui fut plébiscitée par le public " populaire" (mon Dieu quelle horreur !) pétillante, parsemée des répliques cultes de ce dialoguiste hors norme. Malheureusement la relève n'a pas été assurée, seul un Dupontel nous apporte encore ces séquences loufoques et délirantes.
Audiard pour ce film s'est entouré d'une grande partie de ses comédiens habituels :Robert Dalban à la trogne si particulière (Casimir le chauffeur) Paul Frankeur ( Ruffin hôtelier rescapé de la fermeture des maisons closes) Mario David (Jacky mauvais "garçon ?"transexuel entouré de sa cour de minets, Bernard Blier ( 2ème mauvais garçon, dit Charles le téméraire) André Pousse ( Fred dit l'élégant, autre mauvais garçon ,gouailleur et amateur de formules lapidaires) Claude Rollet (Tiburce,neveu de Charles, garçon naïf et un peu demeuré) Marlène Jobert ( Rita, délicieuse rousse incendiaire avide d'argent) Françoise Rosay ( Léontine la tante de Rita, autrefois connue sous le surnom de : la flingueuse )
Tout débute par le hold-up réussi de Jacky qui a dérobé une importante cargaison de lingots d'or, malheureusement il se fait doubler par Fred qui en dynamiitant sa voiture récupère le précieux chargement. Bien mal acquis ne profite jamais puisque Charles s'empare des lingots, Rita l'ayant tuyauté sur la prise, contre promesse d'un partage fify fity. Evidemment Charles ne tient pas sa promesse et garde la totalité de la cargaison. Rita en pleurs manifeste sa grande déception : On me frappe, on me dit des gros mots et en plus on me prend mes sous !!!!
Folle de rage de s'être laissée avoir Rita file sur le champ chez sa tantine qui coule des jours heureuxx dans sa somptueuse propriété de la côte d'Azur. Sitôt arrivée Rita confie à Léontine que Charles l'a traitée de "vieux débris" n'appréciant pas du tout la tante part pour Paris ausssiôt dans son antique Rolls Royce et ce sera le début d'une folle course à la fortune, Léontine voulant rétablir sa nièce dans ses droits et qui sait? prélever peut-être la part du lion.
Rita (en toute modestie...) déclare : je suis drôlement bien foutue ( exact! et vachement intelligente, ce à quoi sa tante rétorque: une fille qui fait 85 cm de tour de poitrine et 32 cm de tour de tête ne peut pas vraiment être une mauvaise fille, elle peut être également sotte et je crains que tu le sois !
La chasse est ouverte, les porte flingues de Charles, lors d'une opération, philosophent ,1er malfrat : c'est chouette comme métaphore ! 2ème malfrat :c'est pas une métaphore c'est une périphrase ! 1er malfrat : fais pas chier ! 2ème malfrat : çà c'est une métaphore !
Fred ne renonce pas à sa revanche, pour cacher ses activités criminelles il dispose d'une formidable couverture puisqu'il est huissier au ministère de la jusice où vêtu d'une élégante jacquette il annonce les éminents visiteurs : généraux, procureurs, cardinaux et tutti quanti.
Rita a jeté son dévolu sur Tiburce,neveu de Charles, mais malgré ses avances il ne semble pas comprendre où elle veut en venir, alors pour ferrer le poisson ils lisent ensemble un ouvrage au titre très explicite :"La vie spermatozoïdaire dans le milieu Amazonien".
Finalement la paix sera signée avec Charles et Rita devra épouser Tiburce, quant à l'infortuné Fred, piègé par la féroce Léontine, il va errer longuement dans le dédale des égouts de Paris.
THE END
PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE
Croque-mort (accro au jeu) : encore billard !
Rongeur aquatique (dans la misère) : Castor mais peu luxe.
Paveur (au Moyen-Age ) qu'est-ce qu'il fait aux dalles ?
Helvète (grand et maigre) : c'est l'étroit Suisse.
Obèse Américain : partisan du dos lard
Justicier ( apprenti) : c'est un employé de bourreau.
MERCI DE ME FAIRE PART DE VOS REMARQUES