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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 09:27

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques, la visite du Musée Grevin offre de très agréables surprises mais aussi d'autres (rares) qui le sont moins, tels ce Charlot invraisemblalble et ce Johnny dont le teint de porcelaine rendrait jaloux un bébé en bas âge.Mais c'est avec grand plaisir qu'on circule dans les différentes salles où sont exposé les effigies de cire des stars et célebrités d'aujourd'hui et d'hier.

 

On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

Typographe (après un premier rendez-vous) : je lui ai fait bonne impression

 

 

MERCI DE ME FAIRE PART DE VOS REMARQUES

 

 


 

 


 


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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 09:26

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques, la visite du Musée Grevin offre de très agréables surprises mais aussi d'autres (rares) qui le sont moins, tels ce Charlot invraisemblalble et ce Johnny dont le teint de porcelaine rendrait jaloux un bébé en bas âge.Mais c'est avec grand plaisir qu'on circule dans les différentes salles où sont exposé les effigies de cire des stars et célebrités d'aujourd'hui et d'hier.

 

On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques, la visite du Musée Grevin offre de très agréables surprises mais aussi d'autres (rares) qui le sont moins, tels ce Charlot invraisemblalble et ce Johnny dont le teint de porcelaine rendrait jaloux un bébé en bas âge.Mais c'est avec grand plaisir qu'on circule dans les différentes salles où sont exposé les effigies de cire des stars et célebrités d'aujourd'hui et d'hier.

 

On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

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On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

Typographe (après un premier rendez-vous) : je lui ai fait bonne impression

 

 

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 09:25

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques, la visite du Musée Grevin offre de très agréables surprises mais aussi d'autres (rares) qui le sont moins, tels ce Charlot invraisemblalble et ce Johnny dont le teint de porcelaine rendrait jaloux un bébé en bas âge.Mais c'est avec grand plaisir qu'on circule dans les différentes salles où sont exposé les effigies de cire des stars et célebrités d'aujourd'hui et d'hier.

 

On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

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On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

Typographe (après un premier rendez-vous) : je lui ai fait bonne impression

 

 

MERCI DE ME FAIRE PART DE VOS REMARQUES

 

 


 

 


 


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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 09:24

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Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques, la visite du Musée Grevin offre de très agréables surprises mais aussi d'autres (rares) qui le sont moins, tels ce Charlot invraisemblalble et ce Johnny dont le teint de porcelaine rendrait jaloux un bébé en bas âge.Mais c'est avec grand plaisir qu'on circule dans les différentes salles où sont exposé les effigies de cire des stars et célebrités d'aujourd'hui et d'hier.

 

On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

Typographe (après un premier rendez-vous) : je lui ai fait bonne impression

 

 

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On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

Typographe (après un premier rendez-vous) : je lui ai fait bonne impression

 

 

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On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

Typographe (après un premier rendez-vous) : je lui ai fait bonne impression

 

 

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On ne peut être qu'admiratif devant le talent de ceux qui, en coulisses, donnent vie à ces multiples personnages. Ray Charles face à son clavier,impressionant de réalisme semble prêt à interpréter un des succès de sa longue carrière.Sorti en 2004 le film de Taylor Hackford a retracé la vie du"Génius" interprété par Jamie Foxx saisisant de mimétisme au point d'avoir assimilé parfaitement la gestuelle du chanteur, çà lui a valu d'ailleurs d'obtenir l'Oscar de meilleur acteur en 2005.

 

Né en Alabama dans un famille très pauvre il devint aveugle à l'âge 6 ans, atteint de glaucome.Il conservera longtemps un sentiment de culpabilité pour avoir laissé se noyer son petit frère Georges sans réagir. Sa mère l'a élevé à la dur l'obligeant à surmonter son handicap afin qu'il soit autonome dans sa vie d'adulte.

 

Elève dans un institut spécialisé il va se consacrer corps et âme à la musique, ses préférences allant à Chopin pour le classique et Art Tatum (incroyable virtuose) pour le jazz. Il fera ses débuts comme chanteur au sein d'un trio parodiant exagérément Nat King Cole, crooner grande star des années quarante-cinquante,erreur d'aiguillage qui sera vite rectifiée.Il est déjà dépendant de l'héroïne, ce qui manquera de détruire sa carrière,il parviendra quand même à s'en libérer au prix d'un douloureux chemin.

 

En 1952 il enregistre pour la firme Atlantic, il a enfin trouver sa voie en puisant aux sources du Gospel, du jazz, du blues et du Rhytm'n'blues.En 1954 le titre 'I Got a Woman" fait un véritable tabac, la primauté étant jusqu'alors accordé à la guitare, l'amplitude et la puissance des cuivres créent un climat sonore d'un grand dynamisme.Peu après, l'arrivée des Raelets apporte une énergie nouvelle aux thémes musicaux. Ray Charles très éclectique enregistre aussi avec le sublime vibraphoniste Milt Jackson.

 

En 1959 il quite Atlantic et en 1960 il interprète "Georgia on My Mind" un air qui va connaitre une célébrité universelle. Par la suite, pas sectaire pour un cent il aborde divers styles musicaux dont la country, provoquant l'indignation des puristes, le titre ci-dessus "I Can't stop Loving you" est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, les gardiens du temple qualifient le morceau d'infâme sucrerie, pensez donc: Ray chante accompagné par un orchestre Symphonique et comble d'ignominie les choristes sont blanches!!!!

 

Ray Charles se soucait peu de ces attaques partisanes il a d'ailleurs souvent indiqué qu'il n'était pas spécialiste du blues, du Gospel, du Rhytm'n'blues ou de la variété en général mais qu'il aimait seulement explorer, connaitre de nouvelles émotions.

 

Lecture achevée du très interessant livre de Christian Millau " Ravi de vous avoir rencontré" dans lequel il évoque les rencontres qu'il fit durant sa carrière de journaliste, rencontres source d'anecdotes curieuses et souvent déconcertantes qui font découvrir des aspects étonnants de célébrités de la scène,du cinéma, de la politique ou de la littérature et bien sûr de la gastronomie.

 

Pour beaucoup le nom de Millau évoque ce fameux guide Gault & Millau dans les pages duquel étaient encensés ou cloués au pilori les chefs, leurs établissements ou bien encore  les hôtels de tourisme.Si le journaliste ,spécialiste culinaire a connu le succès c' est aussi un écrivain de valeur et des ouvrages tels:"Au galop des hussards" ou il évoque l'époque des Roger Nimier,Antoine Blondin et Michel Déon ou cet autre livre le touchant personnellement "Bons baisers du goulag" ou il retrace son enquête en Russie afin de retrouver trace de son grand père paternel Savely Mazur, industriel à Moscou qui qui comme des millions d'autres disparut dans l'enfer du Goulag.

 

Sa rencontre avec Paul Getty lui a laissé un souvenir mémorable: travaillant chez Plon, Millau reçoit la visite d'une personne désirant faire éditer un livre à compte d'auteur, en l'occurence il s'agissait du Milliardaire Paul Getty qui fit fortune dans le pétrole. Millau ignorait tout du visiteur qui désirait voir éditer une version Française du livre qui lui était consacré, déjà paru aux USA. Après l'entrevue Paul Getty proposa d'aller déjeuner et tous deux se rendirent chez Lucas-Carton restaurant de haut standing. La grande spécialité de l'établissement était la bécasse que le journaliste commanda acoompagnée d'une tranche de foie gras et arrosé d'Yquem, le milliardaire, lui, choisit des harengs à l'huile et une omelette au jambon avec pour boisson de l'eau gazeuse.

 

Quand l'addition fut présentée Getty poussa la soucoupe vers Millau qui dut s'acquitter d'une somme rondelette sachant que sa maison d'édition ne lui rembourserait pas cette dépense incongrue...

 

Le millardaire, d'une avarice sordide avait fait installer dans son manoir du Surrey des téléphones à jetons afin que les invités ne passent pas des communications à ses frais, le surnom qui lui avait été attribué correspondait parfaitement au personnage  "Oncle Picsou"

 


 

PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE

 

 

Athée (pacifiste) : je n'ai guère de religion.

 

Straus-Khan ( coureur cycliste) : il porte le maillot du meilleur grimpeur.

 

Sabre (numéro de cirque) : l'avaleur n'attend pas le nombre des années

 

Rongeur (prisonnier de la CIA): le lièvre et la torture.

 

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