Salut à vous visiteuses et visiteurs uniques, ci-dessus une huile sur carton d'Odilon Redon "Le soleil noir" exposée au Muséum of Modern Art de New York. On peut admirer aussi, au Musée d'Orsay un certain nombre d'oeuvres de l'artiste dont "Le Bouddha" "Le Char d'Apollon" "Les yeux clos" et de nombreux pastels et fusains.Ces dessins traités en noir et blanc,par l'atmosphère angoissante qu'ils dégagent ont sans aucun doute inspirés des artistes comme Topor, le film d'animation, tourné en collaboration avec René Laloux "La planète Sauvage" me semble explorer les mêmes mondes irréels.
Odilon Redon 1840-1916 n'est pas de ces artiste qu'on peut classer dans une catégorie particulière, bien que contemporain des impressionnistes et des symbolistes il a pu , parfois, récupérer l'amour de la couleur chez les uns et la recherche de l'allégorie chez les autres il demeure malgré tout inclassable ne serait ce que par l'apparence, loin des clichés du rapin chevelu, barbu et provocateur, issu de la bougeoisie il en respectait les codes vestimentaires ( l'habit ne faisant pas le moine le culte de la crasse n'octroie pas automatiquement le génie...)
Redon est le type même du rêveur aux yeux clos, ses créations troublantes, énigmatiques en témoignent.Après une période durant laquelle abondent les noirs il s'adonne à la couleur en virtuose agissant comme un précurseur de la peinture abstraite, ses savants dégradés sont proches des coloris sublimes de Zao Wou-Ki. Artiste hors norme il a hanté des mondes qu'il était le seul à parcourir, loin ses chemins battus des conventions, surtout ceux de l'anticonformisme institutionnel.
Film singulier diffusé sur la chaine Arte en début de semaine "Buffet froid" réalisé par Bertrand Blier, sorti en 1979, il n'a connu alors qu'une carrière confidentielle, certains spectateurs, désarçonnés n'hésitant pas à réclamer le remboursement de leur billet d'entrée (le même phénomène s'est produit lors de la sortie de "The Artist " puisque scandalisés d'avoir visionné un film muet et en noir et blanc,alors qu'ils étaient avertis,certains dans différents pays ont exigé d'ètre remboursés) cette comédie dramatique flirte allégrement avec un humour noir et grinçant qui peut indisposer des natures plus prosaïques.
Il est vrai qu'il y a un peu de Bunuel dans ce film, et peut-ètre aussi du Godard d'Alphaville. Alphonse Tram, chômeur (Gérard Depardieu) rencontre sur un quai désert du RER, à la Défense, un comptable (Michel Serrault) et tente de lier connaissance en lui posant des questions totalement incongrues.Agacé le comptable change de place à plusieurs reprises, Alphonse insiste lourdement et finalement un dialogue s'engage malgré tout. Alphonse exhibe le couteau à cran d'arrêt qui l'accompagne en permanence, le comptable le met en garde contre le danger que représente cette lame.Le métro entre dans la station, le comptable monte dans un wagon et disparait.
Errant dans les couloirs du métro Alphonse découvre le comptable grièvement blessé, gisant sur le sol avec fiché dans le ventre son couteau,il récupère l'arme et rejoint son domicile, un appartement dans une des tours de la Défense en phase de construction,il fait le récit de sa journée à son épouse qui s'affaire dans la cuisine.Plus tard il rencontre le locataire du dessus, l'inspecteur Morvandiaux auquel il avoue ètre un assassin, curieusement ce dernier lui déclare qu'il ne s'intéresse aux meurtres que lorsqu'il est de service !
Le lendemain Alphonse constate que sa femme a disparu, on la retrouve étranglée dans un terrain vague, son assassin est un paranoïaque froussard (Jean Carmet) qui se rend chez Alphonse pour lui indiquer que l'asssassin de sa femme c'est lui! Alphonse ne s'en formalise pas, tous deux trinquent, entre alors l'inspecteur Morvandiaux qui, mis au courant n'est nullement scandalisé, puisque n'étant pas de service.
Alphonse doit accompagner l'assassin de son épouse à son domicile, car celui çi, extrêmement peureux trouve dangereux de marcher seul , la nuit,dans les rues désertes.Un homme étrange se présente au domicile de Tram: il l'accuse d'avoir tué le comptable et lui propose un contrat :tuer un homme dans un parking.Alphonse, le tueur de femmes et Morvandiaux s' y rendent et oh surprise l'homme à abattre n'est autre que celui qui a commandité le meurtre: exécution immédiate. Le veuve se présente peu après chez Alphonse et prend la place, illico, presto et sans état d'âme de la défunte épouse. Il s'avère que c'est une nymphomane frénétique, le médecin de garde appelé pour une migraine se laissera convaincre facilement et sans réchignenr.
Le trio toujours inséparble se retrouve à la campagne dans une maison suintante d'humidité, à l'orée d'un bois,ennui général, vient la discorde, le tueur de femmes en fait les frais le premier et trépasse, Morvandiaux et Alphonse se retrouvent dans une barque, l'inspecteur venant d'avouer qu'il ne sait pas nager, aussitôt Alphonse le pousse à l'eau.
Peu de temps après Alphonse accueille une jeune femme ( Carole Bouquet) à bord de la barque et rapidement elle l'informe de la raison pour laquelle elle se trouve en ce lieu perdu : elle n'est autre que la fille du comptable tué au couteau dans un couloir du métro, elle sort un pistolet, l'arme, tire,Alphonse s'écroule :mort ! la boucle est bouclée retour au point de départ de cette odyssée digne d'Ionescoou Beckett.
Lecture de la savoureuse chronique paraissant sur le site du " Point" C'est arrivé aujourdh'ui,qu'est-il arrivé il y 10 ans,?100ans ?,1000 ans?
Le 20 Décembre 1972 Nando et Roberto deux des survivants de l'équipe uruguayenne de rugby de Montévidéo dont l'avion s'était crashé dans les Andes, le 13 Octobre, parviennent dans la vallée et apercoivent 3 cavaliers,ils entrent en contact avec eux leur indiquant qu'ils sont des rescapés d'une catastrophe aérienne, stupeur des paysans! on les croyaient disparus à jamais.Rapidement les secours interviennent et des hélicoptères sont envoyés sur les lieux.
Les deux rescapés ont parcouru 110 kms en 10 jours dans la montagne dans des conditions extrêmes, sans aucun équipement ni vêtements chauds, les températures descendent la deuxième nuit de leur départ à -30 °C.
Le 13 Octobre leur avion s'était envolé en direction de Santiago du Chili, il y a 40 passagers à bord. Pris dans une bourrasque de vent l'appareil heurte un pic, perd une aile puis l'autre, la carlingue glisse dans la neige et s'immobilise. La disparition de l'avion une fois connue les secours survolent la zone présumée mais la carlingue étant de couleur blanche l'appareil n'est pas repéré, quelques jours après de vaines recherches Les investigations sont abandonnées.
Bilan du crash : 12 morts dont le pilote et le copilote.Il n'y a bord que quelques friandises et barres chocolatées, et rapidement la faim se fait sentir. Malgré des scrupules humains et religieux longtemps débattus ils décident de se nourrir de la chair des morts pour pouvoir survivre, un couple refuse cette option et se laissera mourir de faim.
Nouveau désastre:le 29 Octobre une terrible tempête de neige englotit l'appareil sous plusieurs mètres de neige et c'est à grand peine que les naufragés parviennent à dégager cette masse neigeuse.
Les recapés , culpabilisés,vont assez longtemps taire leurs conditions de survie pour ensuite passer aux aveux. L'affaire aura un tel retentissement que même le pape devra prendre parti en les disculpant de péché mortel...
PETITS PROPOS SANS IMPORTANCE
Don Quichotte (blessé) : Sancho pansa
L'homme invisible : ne le perdez pas de vue.
Naviguateur (prétentieux) : c'est un mat tu vu.
Vous êtes pour le mariage gay ? : je vous prend hommo !
Tennisman (obsédé) : il rêve de la coupe des vices.
MERCI DE ME FAIRE PART DE VOS REMARQUES